Samedi 1er février - Jeux de société

Au caveau à partir de 17 heures, l'association Culture et Traditions invite petits et grands à une soirée jeux de société, jeux de cartes…

Vous pouvez apporter vos propres jeux, mais aussi venir en découvrir de nouveaux.

 N'hésitez pas à inviter famille et amis:

Activité ouverte à tous. Entrée libre. Boissons alcoolisées en vente.

Merci d’apporter un plat salé ou sucré à partager.

Réservation souhaitée : assocultureettradition@gmail.com ou 06 07 59 54 49

Vendredi 7 février - Contes et soupes

Ce sera déjà la 8ème édition de ce rendez-vous régulier.
Cette année, nous aurons le plaisir d'accueillir la conteuse Martine Forrer.

Pour Contes et Soupes, elle nous régalera de... Contes de soupes !

Rendez-vous à 19h30 au caveau municipal, sans oublier votre bol, votre cuillère... et vos oreilles !

N'oubliez pas non plus de réserver en appelant au 06 14 26 86 56 !

A partir de 10 ans - Participation aux frais (spectacle, soupes, fromages, dessert) : 12 € - Adhérents 10 € 

Vendredi 7 février - AG de Culles-Initiatives

Les adhérents de l'association sont convoqués pour l'assemblée générale annuelle statutaire qui aura lieu à la Maison des Initiatives à 17h. A l'ordre du jour :

Présentation des rapports moral et financier pour 2024 / Projets 2025 / Préparation des 60 ans de l'association / Renouvellement du Conseil d'administration

A la bibliothèque des 4 liserons :

 "Samedis philo à la bibliothèque"

Nous vous proposons de nous retrouver, un samedi par mois, en compagnie d’Olivier Vaveau professeur de philosophie, pour échanger, réfléchir, dialoguer, débattre et partager un café ou un thé ! A chaque rencontre, un thème différent sera abordé. Alors n’hésitez pas, soyez curieux, venez exercer votre esprit critique et élargir votre horizon…

Samedi 8 février : La politesse

Samedi 8 mars : La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?

Samedi 12 avril : Peut-on travailler sans salaire ? 

L'exposition Sonia Véga se poursuit jusqu'au 28 février

Atelier "bulletin"... Et si vous participiez ?

C'est ce mois-ci que va être réalisé le n°78 de notre bulletin annuel.
La proposition tient toujours de venir donner un coup de main pour la compilation des articles, la mise en page, la relecture, la génération des fichiers d'impression, etc.
La création d'un tel support est passionnante et nous pouvons associer à ce travail les personnes que cela intéresserait, soit qu'elles aient déjà des compétences dans ce domaine, soit qu'elles souhaitent en acquérir.

Si vous souhaitez rejoindre l'équipe qui le réalise, contactez Bertrand au 06 14 26 86 56.

Photo : la couverture du n°77

Le froid était rude et le brouillard givrant et persistant, qui avait déjà sévi pour les fêtes de fin d’année, était revenu en force. « Un temps de St Vincent ! » disaient quelques connaisseurs. Et c’était bien là le leitmotiv de ce samedi 18 janvier : fêter la St Vincent à Culles, comme il y a quelques années, dans la tradition des villages viticoles. Et le paysage ne ment pas : Culles-les-Roches est bien de ceux-là ! Des fleurs multicolores sur les piliers du caveau et devant la Maison des Initiatives, quelques ceps plantés dans la bordure végétale et décorés de raisins, de grandes palmes à l’entrée de l’église…. le décor est planté dans le haut du village. La journée peut s’égrainer avec ses manifestations diverses et variées.

La journée commence par un café d’accueil à la Maison des Initiatives, pour se réchauffer avant d’entrer dans la forge et découvrir l’exposition mise en place : des panneaux retraçant l’histoire de la St Vincent au village, des objets liés à la vigne et au vin…. Il faut ensuite rejoindre le caveau où aura lieu le vin d’honneur offert par la municipalité. Attention, soyons prudents, la route reste glissante, même si Robert a salé abondamment le quartier. Nous sommes une quarantaine au caveau pour écouter le Maire mettre en avant l’aspect « solidarité » de l’ancienne société, justifiant ainsi la vente de brioches au profit du CCAS de la commune. Puis Bertrand, président de Culles Initiatives, nous rappelle l’historique du moment et annonce la présentation du nouveau St Vincent, né sous les doigts habiles d’Armand Boulisset, un artiste local, amoureux incontestable du bois. Il est temps de trinquer à St Vincent et à cette journée festive. On s’attarde longuement autour de l’appétissant et généreux buffet préparé par Loisirs et Détente.

Une petite balade est prévue en début d’après-midi. Le temps n’est guère attrayant et pourtant une bonne vingtaine de courageux se met en route pour le petit circuit qui passe inévitablement par le pressoir et la mosaïque de l’Aire de Loisirs. La remontée par le sentier du Pré curé se fait à un bon rythme, un vin chaud attend tout le monde dans le cuvage de Laurent Bourtourault. Et « au l’euteu pas chtit », comme il est dit dans le court dialogue en patois que Monique et Bertrand s’amusent à lire au public avant qu’Anne Cossio et Alain Chaillet nous régalent de quelques contes et airs populaires autour de la vigne et du vin.

Le rendez-vous suivant est à l’église, pour la traditionnelle messe de la St Vincent préparée par Bernard Veaux. Elle aussi a été joliment décorée. St Vincent y trône sur un tonneau, tout prêt d’un panier de « pain bénit » qu’il était coutume de partager après la messe. Une petite heure de répit, et ce sera l’heure du dîner dansant. Le menu est plaisant, le vin est bon... Guy est « aux manettes » pour l'ambiance musicale et les airs de musette. La soirée se prolonge gaiement jusqu’à une heure avancée. Il faut raisonnablement penser à reprendre la route dans le brouillard. Parions que certains sont repartis « en s’promettaint de revni l’an-née sûvante » !

Monique Desmartes

Samedi 4 janvier - Opération "Renouée du Japon"

Dans le Jardin magique la végétation est en "dormance". Mais il y a tout de même des choses à faire !

Ce samedi 4 janvier, nous nous sommes attaqués au problème de la renouée qui envahit la berge sud, à côté de la bambouseraie. Elle est très présente aussi tout autour du terrain sur lequel est installé le "city".

Sur ce sujet on peut lire cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_du_Japon.

Sur l'image de gauche on voit une souche arrachée les pousses prêtes à se développer aux beaux jours.

Toutes les branches, souches et racines ont été brûlées sur place car c'est le seul moyen disponible.

Nous travaillons actuellement sur un calendrier d'animations artistiques et culturelles réparties sur 2025.

En février : Pour l'entretien, le nettoyage, construction, décoration, etc... deux rendez-vous réguliers sont planifiés chaque mois : le premier samedi et le 3ème mercredi. Participe qui peut ! Vous serez bienvenu ! Renseignements : 06 14 26 86 56

Samedi 11 janvier - Brûle-sapins

C’était un brûle-sapin comme on les imagine… La veille, il a neigé à gros flocons et, malgré le soleil de la journée, il gèle déjà à la tombée de la nuit. Ce n’est pas le moment d’oublier les gants et le bonnet !

L’odeur des gaufres et du vin chaud flotte agréablement autour de nous, bien vite relayée par celle des sapins crépitant sous les flammes. Cette année, ils sont sans doute un peu verts car bien vite nous voilà tous enveloppés d’une fumée épaisse et âcre dont on emportera l’odeur jusque dans nos maisons. Il faut aussi se protéger des étincelles incandescentes qui explosent en gerbe, s’envolent un peu partout, et retombent en douceur… Mais attention, demain nous en verrons la trace brûlée sur nos vêtements !

Malgré le froid, les habitués, fidèles à ce moment, ont plaisir à se retrouver et à échanger leurs vœux. Les parents ont un œil attentif sur les enfants qui jouent autour du feu, et la lune, proche de sa plus belle rondeur, fait un clin d’œil à ce premier évènement festif de l’année organisé par Culture et Traditions.

Monique Desmartes

15 janvier - Débroussaillage

Après le sentier qui monte à la grotte, le groupe "Sentiers" s'est attaqué en janvier au sentier qui monte jusqu'à la falaise d'escalade. A-t-il un nom ?

Rappelons que cette activité peut être aussi l'occasion de recenser les itinéraires et de les regrouper sur une carte, voire un imprimé mis à la disposition des promeneurs et d'organiser des balades guidées. 

Les personnes intéressées, quelle que soit leur motivation ou leur disponibilité, sont invitées à envoyer un mail à : culles-initiatives@culles-les-roches.com ou à téléphoner à Bertrand : 06 14 26 86 56.

Nous sommes affublées d'un même nom : « gypse » mais pourtant bien différentes. De fait nous avons été conçues en même temps, dans les mêmes lieux : les vastes lagunes qui s'étendaient au pied des reliefs hercyniens érodés, là-bas du côté du Morvan. On sait que diverses bestioles et bêtes faramineuses, du genre reptile, se traînaient sur le rivage.

On sait moins que les eaux, plus ou moins saumâtres, ont déposé du sel et du gypse pendant des millions d'années, jusqu'au jour où des mers ont tout envahi et ont amené des dépôts d'argile, de calcaire et de roches sur près de 150 mètres d'épaisseur. Ces couches se sont accumulées sur notre dos, cachant la cristallisation originale que nous avions développée, chacune de manière différente : Rose, j'ai un grain très fin et une couleur agréable qui vire parfois à l'orangé ; et moi, Blanchette, je suis constituée de paillettes plus ou moins translucides et blanchâtres, se présentant sous forme de petites couches entrelardées de matière noire. Oui, nous ne nous ressemblons pas mais nous sommes utiles, je pense, dans notre différence… et nous nous côtoyions secrètement.

Jusqu'au jour où, en plein dix-neuvième siècle, étudiant des cartes géologiques, des entrepreneurs nous ont découvertes sous les vignes du Mt Bouzu, non loin de Culles, mais sur la commune de Fley. Nous n’étions pas vraiment en surface ; il fallait donc creuser et, pour cela, s'enrichir de l'expérience acquise dans les mines proches de St Léger-sur-Dheune. Ainsi fit-on venir, entre autres, un certain Jean Picot, qui finit par marier sa fille Marie, au village, avec un certain Jean-Louis Veaux, et y fonder une descendance, encore présente en 2025 !

C'est aussi la période où on s'est mis à exploiter une mine à St Clément-sur-Guye, au lieu-dit la Plâtrière… Car, bien sûr, si nous avions quelque intérêt, c'était à condition d'être cuites et réduites en poussière pour faire du plâtre. D'où le nom de Plâtrière du Mt Bouzu. Outre une descenderie et des galeries d'exploitation s'étendant vers l'ouest, le site du Mt Bouzu - appelé le Bouzu tout court - était équipé de fours et de concasseurs. Des chars puis des camions ont transporté alors nos « cendres » jusqu'à la gare de Culles, pour être embarquées dans des wagons. Bien que nous ayons été citoyennes de Fley, nos restes prirent ainsi le nom de « Plâtre de Culles ».

Cela a duré jusque dans les années 1950, puis nous avons retrouvé la paix originelle… sauf en quelques cas !  Ainsi nous deux, Rose et Blanchette, avons continué de voir le soleil parce que, avec quelques congénères, on nous avait - je ne sais pas pourquoi - mises au rebut, dans un remblai tout proche. Quelques années plus tard, des instituteurs de Genouilly, les frères Large, sont descendus dans la mine et ont tourné un petit reportage où on voit les piliers et les voûtes des galeries. Mais depuis une vingtaine d'années, les propriétaires des lieux ont fermé l'accès, par sécurité.

Nos collègues sont donc restées emprisonnées… sauf que certaines ont trouvé une manière tout à fait originale de se s'échapper : notre corps étant en partie soluble dans l'eau, des particules ont doucement glissé dans la nappe phréatique qui s'écoule peu à peu en direction de la Guye ; mais, contrairement à toute attente, un beau jour de la fin du 19e siècle, un gros trou a perforé la nappe et attiré les eaux en sens inverse, vers la Mouille. C'était le tunnel de la ligne Saint-Gengoux / Montchanin !

Nous ne sommes pas sous surveillance, et c'est incognito que nous descendons peu à peu vers la Grosne, sauf quelquefois : lors de gros orages, l'eau bouillonnante de la Mouille, à la sortie du tunnel, devient très laiteuse, blanchie par nos cellules mortes de gypse ! Pas dangereux… mais cela a posé parfois quelques difficultés pour la piscine entre 1984 et 2024, sachant que ladite piscine était alimentée directement par la source du tunnel ! BV

Objet mystère

Késako ? Un masque africain ? Non !

Pour vous aider :

Premier indice : A Culles, cela aurait pu être utile à César !

Deuxième indice : Pas à cette époque !

Envoyez votre réponse à culles-initiatives@culles-les-roches.com

Vous pouvez aussi proposer un prochain objet mystère en écrivant à la même adresse.