Archives Édition septembre 2021 - n°83
Besoin de chaleur !
Le mois dernier nous titrions "Besoin de soleil !"... Il est revenu mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'on ne souffre pas de la canicule... Quelques degrés supplémentaires seraient bienvenus. Ne serait-ce que pour amener le raisin à maturité !
On s'était habitué aux vendanges précoces, cette année elles débuteront, plus normalement, le 8 septembre pour les blancs destinés au crémant.
Pour ce qui concerne les quantités, elles seront réduites après l'épisode de gel du printemps. Les blancs ont été très touchés. Sous la Roche, dans certaines parcelles il ne reste que 10% de grappes ! Mais heureusement les rouges ont été moins impactés comme on peut le voir cette photo d'une vigne, chemin du Châtenay.
Cette évocation des vendanges nous fait penser à Destination Vacances dont le thème était "le vin" pendant deux années consécutives.
Pour 2022, le thème est choisi. Nous vous le dévoilerons le mois prochain.
En attendant, bonne lecture et... bonne rentrée aux enfants cullois et aux nombreux professeurs des écoles que compte le village.
Merci de vos réactions. Elles nous intéressent toujours !
L'équipe de Culles-Initiatives
Au sommaire de cette édition n°83 :
Une causerie passionnante !
Vendredi 13 août, près d'une cinquantaine de personnes ont assisté à la rencontre que nous avions organisée avec le professeur Harald Floss de l'Université de Tübingen (Allemagne) qui
supervise des fouilles en Bourgogne depuis une vingtaine d'années.
Après sa visite de l'année dernière, il avait accepté de revenir à Culles pour partager ses connaissances et nous sensibiliser à ces questions.
Pendant deux heures passionnantes, l'attention de l'auditoire ne s'est pas affaiblie. Monique Desmartes en témoigne.
Grotte et préhistoire
Ce n’était pas une conférence solennelle. Il n’y avait ni écran, ni ordinateur, ni micro. Il n’y avait qu’un crayon feutre, un paperboard et un homme à l’érudition étonnante, s’exprimant cependant avec beaucoup de simplicité et d’humour (dans un français parfait !). Il y avait aussi un public nombreux et varié : des habitants du village ou des alentours dont plusieurs jeunes, amateurs, connaisseurs ou passionnés, des représentants du musée Denon, des spécialistes ou historiens….
Anecdotes et exemples à l’appui, Harald Floss, préhistorien de profession et spécialiste éminent de la Préhistoire en Saône et Loire, captiva ainsi son auditoire pendant plus de deux heures.
Après un préambule sur ses études et sa carrière qui l’amena à diriger de nombreuses fouilles archéologiques en Bourgogne, il expliqua pourquoi le vignoble était un milieu favorable aux recherches. Le calcaire que les vignes affectionnent abrite des grottes et des abris sous roche et les matières premières siliceuses du sous-sol permettent de tailler des outils qui aideront à comprendre le comportement de l’être humain à chaque époque. Il en est ainsi pour la grotte de Culles, qu’il nomme « la grotte de la Folatière » (personnellement, je n’avais jamais entendu cette dénomination). Un bref retour fut ensuite fait sur les fouilles successives par M. Landa en 1860, dont les manuscrits de recherche disparurent dans un incendie, puis par l’Abbé Guillard, jusqu’aux dernières dans les années 50. Elles permettent de situer l’origine de la grotte à l’époque de l’homme du Neandertal. Et elle fut vraisemblablement habitée jusqu’à la fin de la période glacière.
Crayon en main, Harald Floss aborda ensuite la description et la technique de fabrication de différents artefacts (objets fabriqués par l’être humain et découverts lors de fouilles). Le biface, le plus connu de tous, avec ses deux bords tranchants, servait à couper, tailler, briser... (notre orateur parle du « couteau suisse de la préhistoire »). La méthode de travail de la pierre est toujours la même. C’est la méthode Levallois qu’il nous expliqua par des croquis évolutifs. A partir d’une masse de silex arrondie, un nucleus, et par éclats successifs, on prépare l'objet dont on aura besoin. Par enlèvement de plus petits éclats, on obtient ainsi un racloir, une lame, une pointe pour la chasse… Harald Floss cita l’exemple de la pointe de la Fond-Robert, un type de pointe dont 60 exemplaires sont répertoriés en Bourgogne. Cinq lames sont issues de la grotte de Culles, or quatre d’entre elles restent introuvables ! Un de nos lecteurs a peut-être ce « trésor » bien rangé sur une étagère, ou dans le bric à brac de sa cave ou de son grenier ?
Au petit jeu final des questions réponses, il fut question de la grotte de Germolles, de celle de Rully, d’une prochaine conférence de notre spécialiste au musée Denon le 6 septembre à 18h, d'une petite exposition à la halle ronde Givry à partir du 15 septembre et de la parution imminente de son prochain livre : « Hommes, terroir et territoire », copieux ouvrage de référence sur le sujet (entre 500 et 600 pages !).
Réellement passionnantes, ces deux heures de découverte, d’explications, de surprises… Elles suscitent l’envie d’en apprendre encore plus et de poursuivre l’exploration de cette si lointaine période d’où l’être humain est issu.
Monique Desmartes
Merci encore à Harald pour cette rencontre si intéressante et, à l'avance, de l'article qu'il nous promet pour le prochain bulletin. Nous espérons rencontrer également son étudiant, Klaus, qui rédige une thèse dans laquelle la grotte de Culles est évoquée.
Après la conférence qu'il donnera au Musée Denon à Chalon le 6 septembre à 18h, Harald sera de retour à Culles le lundi 13 septembre pour donner son avis sur deux collections culloises. Si vous même disposez de silex taillés (ou autre vestiges archéologiques) trouvés à proximité, ce peut être l'occasion de les lui montrer. Il sera très intéressé !
Contacter Bertrand pour prendre rendez-vous (06 14 26 86 56)
Les jeunes au travail
Comme chaque année, la commune a proposé un emploi d'été aux ados. Cette année, ce sont Kévin, Pierre, Anna, Lucie, Lison et Roman qui ont profité de cette possibilité.
Après avoir posé le sécateur, Lison a accepté de prendre la plume tandis que Pierre a préféré jouer au "questions-réponses".
Lison : Cet été, j'ai travaillé deux semaines à la commune pour la deuxième année consécutive. J'ai eu l'occasion de faire plein de choses différentes, c'est ce que j'ai apprécié dans ce travail, d'autant plus qu'il s'exerce à l'extérieur.
Certains travaux m'ont beaucoup plu, comme tailler et désherber les rosiers, et d'autres moins, par exemple faire le ménage dans le caveau.
Ce travail m'a permis d'apprendre à entretenir des espaces verts. Je remercie Philippe de m'avoir encadrée pendant ces deux semaines mais aussi de m'avoir transmis une partie de ses connaissances sur la flore."
Pierre : "Entre les vacances de printemps et d'été, j'ai travaillé 15 jours. Philippe est sympa. Tondre, débroussailler, arroser, le travail n'est pas très compliqué et tout m'a plu. Il n'y a rien que je n'aie pas aimé".
Cette discussion est l'occasion de faire connaissance avec Pierre... A la maison, il ne s'investit pas "à fond la caisse" dans le jardinage mais à l'occasion, si papa à besoin d'un coup de main, pas de problème, il est présent. Le jeune homme de 16 ans va intégrer La Prat's à Cluny pour une filière scientifique - informatique - et il n'a, pour l'instant, aucune idée du métier qu'il va exercer. Au rayon loisirs, Pierre cultive le piano, la muscu et les sorties avec les copains. Ses préférences musicales vont vers le Rap US et le reggae. Si vous voulez lui faire plaisir préparez une pizza chèvre-miel... rien que d'y penser ses yeux pétillent !
Propos recueillis par Ninette Gressard [ en photos : Pierre et Lison ]
Une belle saison pour Loisirs et Détente
La fin de l'été est aussi celle de la saison des tournois de boules même si les parties peuvent continuer dans une ambiance plus tranquille que les dimanches qui ont réuni beaucoup de participants. Les contraintes sanitaires n'ont pas découragé les amateurs.
"Un bilan plus que positif après le désastre de l'année dernière" se réjouit le président Gaudillière (arborant le tee-shirt du trail) pendant que ses amis s'impatientent ! "Tu tires ou tu bavardes ?"
Cadoles
Nos publications concernant les cadoles continuent ici avec, notamment, l'article de Bernard Veaux que nous annoncions depuis plusieurs
éditions. Le mois prochain, nous ferons un récapitulatif de toutes les cadoles qui ont été recensées sur la commune avec leur localisation
précise.
Ce pourrait être l'occasion d'une "balade des cadoles" qui permettrait d'aller leur rendre visite. Mais laissons la parole à Bernard
!
Les maisons vigneronnes sont bien connues… et reconnaissables, avec leur « meurot » (galerie) desservant l’étage, tandis que les caves sont au rez-de-chaussée, ou en léger contrebas, relativement faciles d’accès.
On connaît moins les « cadoles », qui piquetaient jadis le vignoble, et qui ont souvent disparu. Elles aussi sont typiques d’un pays de vignes, d’un terroir qui requiert un travail fréquent et minutieux. C’était l’abri de secours quand venait une « ragasse » (averse) ou une « berée » (orage). C’était aussi un endroit où on pouvait « faire les quatre heures » à l’abri de la chaleur ou du froid !
Un livre de référence
Michel Bouillot, bien connu pour ses publications illustrées de beaux dessins à la plume sur l’habitat rural en Saône-et-Loire, a consacré un livre aux cadoles : « Les cadoles en Bourgogne du sud » (Ed. Foyers ruraux de S&L)
Dans la préface, Jean Combier donne des indications intéressantes :
« Les cadoles. La plupart de celles qui subsistent ont été construites dès le 18e siècle pour les plus anciennes, mais surtout tout au long du 19e, vers la fin du Second empire. Elles avaient accompagné l'extension considérable de la superficie des champs et surtout, dans nos régions, des vignobles.
Ce fut en effet le long siècle des « faiseurs de terre ». La densité de la population avait alors beaucoup augmenté et bien des terroirs arrachés au sol sont le reflet de l'obstination de ces défricheurs qui, barre ou pic en main, ont écaillé et éclaté les bancs rocheux. Ils en avaient accumulé les débris dans d'énormes tas de pierres sauvages ou dans des murgers soigneusement empilés pour en empêcher l'écroulement. L’épierrement intensif pratiqué alors pour étendre les terroirs nourriciers sont bien à l'origine de toutes ces constructions.
Souvent on avait mis à part les plus belles dalles pour construire en lisière de la parcelle, parfois dans les murgers eux-mêmes, des abris où, pour gagner du temps, on prenait son repas de midi en toute saison, sans retourner au village. Les cadoles, d'après la tradition orale, étaient édifiées à la morte saison. Comme les tas d’épierrements, elles montaient lentement, pierre après pierre, des mois durant, à temps perdu. »
Cadoles de pierre
Michel Bouillot indique que « Cadole » viendrait du grec « catabolon » (d’où vient sans doute aussi caboulot = petit réduit, pauvre gîte). Seules les cadoles en pierre ont subsisté, et le vigneron s'est trouvé le dernier à utiliser la cadole, donc à la réparer, l'entretenir, la refaire, la monter de toute pièce.
« Au temps où les cadoles étaient neuves et les murgers bien propres de calcaire blond, les vignes se présentaient comme une image de folle liberté, plantées « en foule » marcottée, elles ne laissaient pas imaginer le jardinage absolu d'aujourd'hui où chaque parcelle est côtelée de rangs réguliers, comme un velours réglé, comme un livre de comptes. Les vignes sont en désordre, mêlées aux divagations des paisseaux titubants, et couvertes par la mousse légère des fleurs de pêcher et d'amandiers, qui doit garantir la vigne de la gelée, la pauvre vignotte en ses premières feuilles ! »
Bestioles familières
La flore des vignes, ou plutôt celle des murgers, s’accompagne de la faune appropriée, à plusieurs pattes. Tas de pierres accumulés, joints, fissures et crevasses sont autant de retraits où vivent les petits mammifères, d'innombrables serpents, un peuple de rongeurs, guêpes, abeilles, frelons… Mais de toutes les bestioles, deux symbolisent parfaitement les deux tendances du monde de la vigne : le lézard et l'escargot.
Ils vivent dans le même site, l’un au sec, l'autre préfère l'humide. L’un est le compagnon des heures chaudes, lorsque chaque pierre au soleil est une plaque de fou… L’autre, dans la pénombre fraîche visite à vêpres ses salades, ses pousses tendres. Le lézard immobile est bien loin du vigneron toujours actif, redoutant le soleil en sa canicule. Pour l'escargot, il se chasse facilement, s’accommode bien d'ail sur place et de serpolet, se mange… Mais surtout c'est de toute la faune la seule bête à cadoles : une spirale parfaite à faire rêver le compagnon bâtisseur !
Refuges
La cadole sert de refuge, en cas de mauvais temps, mais aussi de mauvais coups ! Ainsi le curé de Fley (entre 1790 et 1803), Etienne Charollois, se serait caché pendant la Terreur dans une cadole au lieu-dit « en Creux »
Lépreux
Remarqué dans les premières pages de M. Bouillot (paragraphe sur les cadoles hospitalières) on signale un lépreux à Fley : VIODIT (ce nom figure sur certains anciens registres paroissiaux de Culles).
"A Fley, était la cadole du lépreux, ou beûrne du Donzé. Viodit aurait été le nom de ce lépreux, logé dans la beûrne, bien avant la Révolution."
Aujourd’hui encore
Autour de St Gengoux, on remarque de nombreuses cadoles, qui sont en fait comme de petites maisonnettes au toit de tuiles.
A Culles-même, le territoire cultivable étant plus exigu, et la géologie se prêtant peu au délitement naturel des pierres (contrairement à Bissy, Saint Clément ou Joncy), il y a beaucoup moins de cadoles mais on compte cependant plus d'une quinzaine de styles très variés.
Je ne voudrais pas terminer sans mentionner la plus belle de toutes, en pierres sèches, dans un pierrier ou « murger » sur la commune de Saules (à quelques mètres près elle était sur Culles...). Vraiment, celle-ci mérite notre attention et notre émerveillement. C’est le type-même des cadoles décrites et dessinées abondamment par Michel Bouillot… Elle a bénéficié d'une rénovation complète il y a une quinzaine d'années après que son toit de laves se soit effondré.
Bernard VEAUX - Mai 2021
Recenser les cadoles ! (suite)
Après la "cadole à Symphorien", nous continuons avec une autre cadole "moderne".
"La cadole à Connord" est construite en moellons qui ont la particularité de venir de Culles où ils étaient produits par Jean Connord, exploitant des carrières de la Brère, avec les chutes de
taille des pavés en grès.
En arrivant depuis Saules, elle est bien visible. Savez-vous la situer ?
Voici ses coordonnées géographiques :
Latitude : 46,65418 (46° 39′ 15,04″ N)
Longitude : 4,66041 (4° 39′ 37,48″ E)
Le mois prochain, nous publierons le recensement complet avec la cadole de la Culasse, la cadole à Moreau, celles de la Sachette, celle de la Pie Medon (ou du moins ce qu'il en reste), et bien d'autres.
Si vous souhaitez emprunter le livre de Michel Bouillot, n'hésitez pas à nous le demander (appeler le 06 14 26 86 56).
Une rubrique sur les « cadoles » à Culles ne serait pas vraiment complète si on ne mentionnait pas la courte période (vers 1970-80) où l’évolution de l’automobile a permis aux vignerons d’aller à la vigne avec leur véhicule couvert, et pas seulement à pied, la pioche sur l’épaule, ou à mobylette !
L’auto était un bel abri tout trouvé en cas d’averse… Mais, en même temps, les vieilles voitures ne trouvant pas toujours facilement une « casse » offraient un refuge étanche permanent, après avoir été « désossées», et déposées dans un « cantou » (bordure de terrain) !
Le résultat n’était pas très esthétique, et la mode a vite passé. Mais cela a laissé aux enfants quelques beaux souvenirs de cabane. Quel plaisir d’être bien à l’abri au milieu de la nature, alors que la pluie tambourine sur la carrosserie ! En tout cas, c’est comme cela que la vieille Celta 4 de mon père a fini ses jours, sur le coteau du Benchot, en offrant la « coi » (abri) aux enfants que nous étions alors, ! BV
Toponymie
Le nom des lieux-dits est toujours source d'intérêt pour les chercheurs... et les curieux.
Aujourd'hui Laurent Bourtourault s'y intéresse car il est concerné au premier chef par le nom des parcelles des vignes qu'il exploite.
Pour la causerie qu'il animait cet été lors de Destination Vacances, il s'était fait aider par Martine Genevois (qui habite aux Hermites) pour commencer à expliciter un certain nombre de termes et va poursuivre cette quête passionnante dont nous avons hâte de connaitre les résultats.
Mais il n'est pas le premier. Dès la publication des numéros 4 et 5 du Bulletin de notre association, en décembre 1966 et mars 1967, Bernard Veaux publiait un recensement exhaustif des noms de lieux-dits de Culles qu'il avait pu recueillir en s'appuyant essentiellement sur des témoignages oraux.
Dans le numéro 6, il consacrait sa "Chronique toponymique" de deux pages à une explication concernant l'origine du nom « Les Essarts » ou « L’Echâ ».
En avril 1968 (n°8), ayant sollicité l'aide M. Colombet, secrétaire de la Commission de linguistique et de folklore de Bourgogne, il esquissait une première interprétation de noms de lieux-dits de Culles-les-Roches basée sur la végétation ancienne, les cultures pratiquées, les caractéristiques du terrain, les noms d'anciens propriétaires ou des particularités évidentes.
En 1983, 84 et 85, les Bulletins (36 à 38) proposeront des cartes répertoriant l'emplacement de ces toponymes.
Il faudra attendre encore quelques années pour que Bernard Veaux propose une explication pour le terme "La Coire" sur lequel il avait buté en décembre 1968.
Pour sa part, Pierre Karpoff propose sur son site (en dehors d'articles sur l'explication du nom du village, mais c'est une histoire que nous évoquerons une autre fois !) la liste de 162 lieux-dits cadastraux du fichier FANTOIR pour la commune.
Un autre membre de notre association s'intéresse à la question. Gilles Valentin-Smith, pense que la linguistique est trop éloignée des réalités du terrain et montre ses limites lorsqu'il s'agit de trouver la signification de certains noms de lieux-dits. Auteur d'une étude sur le noms des plantes en patois de chez nous, ainsi que de travaux sur les eaux souterraines (la Goutteuse, la Mouille…) Gilles a créé un site Internet [ lien ] où il présente le résultat de ses recherches de terrain et ses hypothèses sur quelques noms "bien d'chez nous" : Beluse, Gourles, Chailloux …
Gilles nous propose une sortie de terrain à l'automne (circuit en voiture).
Merci de signaler votre intérêt pour cette sortie à Bertrand Brocard (06 14 26 86 56) afin de voir si nous la programmons.
Samy Mezzani (ornithologue qui connait très bien Culles-les-Roches, ses oiseaux et notamment la population de chauve-souris dont il assure le comptage régulièrement) est également passionné par la toponymie et participe activement à l'enrichissement des cartes collaboratives en intégrant des détails (sentiers, points d'intérêts, etc.) et notamment le noms des lieux-dits. Le travail n'est pas terminé et nous allons continuer à l'aider dans cette tâche fort utile.
Carnet
Mariage
Vendredi 27 août, le maire de Culles-les-Roches, secondé exceptionnellement par Eliane Maillé, conseillère municipale, a procédé au mariage de Claire Fusaro et Jérôme Pacquaut entourés de leur famille, amis et voisins.
Une cérémonie qui s'est poursuivie, devant le caveau municipal, par un cocktail animé et sympathique.
Naissance
Chez Emmanuelle et Alexis Grataloup, Aloïs est devenu "grand-frère" avec l'arrivée de Flavien le 14 août 2021. Bienvenue à ce nouveau Cullois de 3,9 kg et félicitations aux heureux parents.
Huile de coude !
La période de vacances n'est pas synonyme d'arrêt des différentes initiatives qui améliorent le village grâce à l'implication des habitants.
Bien au contraire. La preuve en photos !
Un ban pour le banc !
Le sentier le long du Mardéchon est toujours aussi magique quand il est fleuri et bien entretenu.
Bravo à Robert Pernin et Philippe Bernard pour l'installation de ce nouveau banc prêt à accueillir des amoureux pour se bécoter... ou les simples promeneurs... pour se reposer.
Tu vas voir le lavoir !
La rénovation du lavoir de la Mouille avance.
Après la réfection des piliers l'année dernière, le petit groupe qui se mobilise sur ce projet depuis quelques années, a attaqué la reprise des enduits extérieurs lors de la dernière "corvée".
Petit à petit, on s'approche du jour où aura lieu la remise en eau.
Tiens bien le pinceau !
Du côté de la Maison des Initiatives, la dernière tranche de travaux a enfin commencé pour rendre la salle d'activités opérationnelle. Un gros chantier peinture qui sera suivi par la réfection du sol.
Merci à Lydia pour sa participation avant de repartir au Québec.
Suivez la flèche... et ouvrez vos oreilles !
Après la rénovation des sept panneaux explicatifs, c'est aux indications du circuit que nous nous sommes attaqués pour remplacer les flèches qui avaient disparu au fil des ans.
D'autres ont été rajoutées pour tenir compte des remarques faites par les visiteurs ou des habitants qui avaient remis des personnes égarées dans le droit chemin. Etonnamment, certains partaient même complètement à l'inverse des explications données sur le panneau !
Il reste encore à remplacer quelques poteaux et tout sera parfait.
Une trace .gpx est maintenant disponible. [ Lien téléchargement ]
Parmi les nouveautés sur les panneaux, une oreille a été intégrée au QR-Code pour faire passer l'idée qu'il s'agit d'explications audio.
Nous n'avons pas attendu le passe-sanitaire pour utiliser ce système qui permet d'accéder facilement à un contenu sur Internet. Et c'est d'autant plus facile que sur les smartphones récents il n'y a pas besoin d'une application spéciale. L'appareil photo les reconnait directement.
A noter que les fichiers correspondant à chaque panneau seront améliorés lors d'un nouvel enregistrement qui prendra en compte quelques modifications sur les textes.
Projet Culles-3D
La réalisation d'une maquette en relief du village avance. Après les essais de représentation de la végétation (cultures, arbres) il s'agit maintenant de tester la création des bâtiments à l'échelle 1/2000. Un millimètre sur la maquette représente 2 mètres dans la réalité. Ainsi une maison moyenne mesure 3 mm de large ! Inutile de dire qu'à cette taille elles seront simplifiées et qu'il ne faut pas s'attendre à voir représenter les cheminées, chiens-assis, escaliers ou meurots... Il faut aussi procéder au "terrassement" nécessaire pour les poser horizontalement et modifier la surface de la maquette pour prendre en compte les micro-reliefs que les courbes de niveau des cartes ne représentent pas.
Trésors de nos greniers
Vous le savez, nous sommes intéressés par les documents que vous pouvez trouver dans vos greniers. Ce sont des traces de l'histoire de notre village qui peuvent s'avérer très intéressantes même si vous pouvez les juger anodines... Cela peut être un simple album photo de famille mais aussi des pellicules en négatif. Comme celle-ci où l'on découvre le passage d'une locomotive devant la gare de Culles...
Une chanson d'actualité...
Retrouvé par le neveu d'Albert Bellem, ce document est arrivé trop tard pour être exploité lors des animations sur le vin de "Destination Vacances". Il s'agit de l'enregistrement d'une chanson intitulée "Les vendangeurs de Culles". Elle a été écrite et composée par Guy-Hugues Bellem qui nous a autorisé à en reproduire les paroles et les indications de mise en scène.
Les vendangeurs de Culles
(Au préalable, derrière un rideau, on entend chanter en sourdine comme dans le loin)
Refrain
Buvons les vins de nos sillons
Aux doux parfums de notre terre,
Blancs ou rosés ou vermillons,
C'est du soleil dans chaque verre...
Le récitant :
Dès que le jour se lève, aux premières lueurs,
Sur ma verte Bourgogne au milieu de la France
Lorsque Septembre vient comme une délivrance
Vers la fin de l'été règnent les vendangeurs.
De Culles à Saint-Boil le bruit des sécateurs
De vallons en coteaux vient donner la cadence
Pour remplir la comporte en fruits de l'abondance,
Aux voix des vignerons subitement chanteurs...
Buvons les vins de nos sillons
Aux doux parfums de notre terre,
Blancs ou rosés ou vermillons,
C'est du soleil dans chaque verre...
Le récitant :
Par delà les taillis s'envole leur musique, Allant troubler l'abstème avec un vent bachique,
Et, comme un tourbillon, nul ne peut résister.
Le travail est très dur sur ces milliers d'hectares,
Pourtant ils chantent, fiers : ils vont faire "exister"
L'élixir du soleil, au rythme des guitares...
(le rideau se lève montrant les vendangeurs et leurs guitares, refrain chanté par le chœur, deux fois très vivement en faisant chanter le public)
Buvons les vins de nos sillons
Aux doux parfums de notre terre,
Blancs ou rosés ou vermillons,
C'est du soleil dans chaque verre..." (Bis)
Si vous souhaitez écouter le CD, contactez-nous !
A noter sur votre agenda...
(même si vous ne courez pas !)
6ème édition du trail : dimanche 24 avril 2022
En 2020, Covid-19 oblige, les organisateurs ont dû annuler la course. En 2021, plutôt que de renoncer complètement une seconde fois, ils ont tracé le circuit et proposé aux amateurs en manque de courses de s’auto-chronométrer sur le nouveau circuit qui avait été tracé et sur lequel les coureurs pourront se mesurer le dimanche 24 avril 2022.
Parmi les nouveautés de cette édition :
De nouvelles distances (5, 12 et 20 km, un circuit « découverte » 3 km, des nouveaux tracés (encore plus beaux ! ;-) par rapport à l'édition 2019, un déjeuner : « Paëlla géante », l'inscription et le paiement par Internet, le chronométrage électronique en partenariat avec LA'Team.com et la mise en jeu d'un magnifique "Trophée par équipe" sculpté par Jacques Roger à l'effigie du viaduc emblématique de la course.
La communication commence dès maintenant pour que les coureurs mémorisent la date et la bloquent sur leur calendrier car ces courses deviennent très populaires et se multiplient. Le 12 septembre par exemple se déroulera la première édition du "trail de la Jouvencelle" à Saint-Gengoux.
Un premier flyer a été édité et vous pouvez en demander auprès de Renaud, Dominique, Jean-Pierre ou Bertrand si vous avez la possibilité de le diffuser autour de vous.
Photo du mois
Merci à Andrée Karpoff pour ces papillons pris en photos sur la chaume : Un zygène sur la scabieuse et un mélitée du mélampyre. Celui-ci présente un dessus orange avec une ornementation marron formant des bandes de damiers, avec une bordure marron.
On ne le voit pas sur la photo mais le revers des ailes antérieures est orange, celui des postérieures est à bandes de damiers blanc et jaune, damiers limités par les nervures noires et de fines lignes noires.
Les éditions précédentes sont disponibles en utilisant les onglets "Archives" et "Editions précédentes" (c'est logique !)