Édition septembre 2022 - n° 96                                                                                                                      Prochaine édition début octobre 2022


Après un mois de juillet chargé en animations, le mois d'août a connu aussi quelques temps forts que nous relatons plus bas sur cette nouvelle édition de notre site internet. Sa parution un peu tardive est l'occasion d'évoquer un temps fort de l'année pour les jeunes... et leurs parents : la rentrée scolaire.

Une rentrée de « Ouf » !

Ouf ! Il y a bien un bus pour transporter tous nos élèves vers leurs établissements respectifs de Saint-Gengoux.

Ouf ! Il y a bien un enseignant dans chaque classe dans le primaire et tous les postes du collège sont pourvus.

Ouf ! Plus aucune contrainte sanitaire pour cette rentrée 2022, à la différence des deux dernières.

 

La cité scolaire de Saint-Gengoux semble donc éloignée de toutes les inquiétudes nationales qui alimentent quotidiennement les rubriques journalistiques. La rentrée est sereine et nous ne pouvons que nous réjouir du bon accueil fait à nos enfants. A l’arrêt de bus, les plus jeunes affichent toujours sourire et enthousiasme, les plus grands… leur sac à dos tendance !

 

Nos enfants sont toujours nombreux à fréquenter les deux établissements : 5 en maternelle, 7 en primaire, 7 au collège. Et si l’on rajoute les tout petits, les enfants scolarisés à l’extérieur, les lycéens, les étudiants et les jeunes déjà dans la vie active, nous totalisons 64 jeunes du village dans la tranche 0-25 ans. Ce chiffre, stable depuis 5 ans, conforte notre satisfaction de vivre dans un village largement rajeuni.

 

Félicitations !

Comme à chaque rentrée, revenons sur la fin juin et les divers examens qui s’y inscrivent pour féliciter tous les succès : Julie Barba, Judith Bourtourault et Jasmine Lorenzo pour le Brevet des collèges, Roman Desgouilles, Anna Lorenzo et Garance Merle pour le Bac.

Monique Desmartes

Des vendanges de « Ouf » !

Ouf ! La sécheresse qui a sévi cette année n'a pas eu de conséquences catastrophiques même si les jeunes vignes qui n'ont pas de racines profondes ont vraiment souffert.

Ouf ! Les vignobles de Culles ont été épargnés par la grêle...

Ouf ! La pluie récente, si elle était trop tardive, a été bénéfique.

Ouf ! On aura finalement une très belle récolte 2022 et même les quantités sont au rendez-vous (merci Daniel !).


Au sommaire de cette édition n° 96 :

  • Une rentrée de "ouf"
  • Des vendanges de "ouf"
  • Maison des Initiatives
  • Soirées Jeux
  • Club Lecture
  • Tea-Time

 

  • Bienvenue Bernard !
  • Témoignages d'école
  • SOIF ! Le tarot de l'eau
  • Tout contre les bêtes
  • Lavoir de la Mouille
  • Pique-nique partagé

 

  • AG Culture et Traditions
  • Concours de pétanque
  • Culles-les-Roches en peinture
  • A l'ombre du cèdre
  • Nids faits, nids à faire...
  • Photos du mois


En septembre, rendez-vous à la Maison des Initiatives !

Avec la rentrée, les animations déjà initiées vont reprendre (voir le calendrier ci-dessous) mais d'autres thèmes sont prévus et seront proposés régulièrement en tenant compte de vos propositions. Nous envisageons également de mettre sur pied une première exposition dans La forge.
Le rangement et le tri des archives sera également un chantier important et de longue haleine qui pourra commencer quand les derniers travaux de plomberie seront terminés.

La première soirée jeu de septembre a eu lieu le samedi 3. Nous vous en proposons une autre le samedi 17 septembre à 20 h.
A vos agendas !

Ces soirées sont l'occasion de découvrir de nouveaux jeux et de passer un moment sympa dans une ambiance conviviale.

La prochaine réunion du "Club lecture" aura lieu le samedi 10 septembre à 17h.

Comme toujours cette rencontre autour des livres a lieu le 2ème samedi du mois !

Sans se prendre la tête, on y parle de ses lectures, on partage ses coups de cœur, on se prête des livres...

Tea-Time !

Cathy et Ann donnent rendez-vous à ceux qui ont envie de pratiquer un peu leur anglais

lundi 12 septembre à 17h30.

Les rendez-vous suivants pourront être décidés en fonction de la demande.

Si vous ne pouvez venir ce jour-là mais êtes intéressé.e appelez le 06 14 26 86 56.



Bienvenue Bernard !

Si Bernard Veaux, fondateur de notre association en 1965, a toujours pu rester proche de son village natal et l'animer pendant tant d'années, c'est que ses différentes affectations comme prêtre ont toujours été en Saône-et-Loire. Cela lui permettait de revenir à Culles quasiment une fois par semaine.
La dernière paroisse dont il avait la charge était celle de Charolles où il est resté 18 ans et était très apprécié. Mais à plus de 81 ans il était temps de prendre un repos bien mérité !

Depuis la fin août Bernard est donc parmi nous. Si ses paroissiens le regrettent (si l'on en juge par l'extraordinaire hommage qu'ils lui ont réservé à son départ), nous nous réjouissons de ce retour !

Connaissant l'homme, nul doute que cette retraite sera active et que notre président d'honneur trouvera à s'impliquer dans nos projets, notamment les "Fasci-Culles" que nous souhaitons publier en complément des 4 ouvrages déjà édités.

 

Nous profitons de cette annonce pour publier ci-dessous un texte écrit dans le bulletin de 2015 à l'occasion du passage de flambeau avec Bertrand Brocard. Bernard y évoquait la fondation de l'association et sa "passion amoureuse pour Culles-les-Roches".

photo Misiak - JSL

Je m’étais pour ma part engagé dans l’aventure du S.I. alors que j’étais encore étudiant... et que je m’apprêtais à étudier encore six ans au séminaire à Paris. Non plus pour de l’histoire et de la géographie, mais pour un peu de philosophie et de théologie.

Nous avons commencé modestement, notamment pendant l’été, où j’étais sur place, à Culles. Tout de suite j’ai voulu mettre mes quelques compétences au service du village, à travers le bulletin qui n’a jamais cessé de paraitre et à travers lequel j’ai essayé de garder la trace des années, et de mettre en lumière le très riche patrimoine du village. Cette longue fidélité a permis de rassembler une documentation très importante, que j’ai reprise largement dans plusieurs ouvrages. Les années passant, je pense qu’ils feront référence et serviront d’appui aux générations à venir qui s‘intéresseront encore à notre coin de terre, même si les regroupements de communes viennent brouiller le paysage ancien.

Nous avons connu la belle période de la piscine, où mon père, Maurice, a joué un rôle déterminant, tout comme au démarrage de notre Association. Nous avons animé les fêtes patronales, balisé des sentiers, aménagé l’Aire de Loisirs, etc...

Tout cela a été possible parce que mes différentes nominations ne m’ont jamais emmené trop loin de Culles. Mais cela a bien sûr été possible aussi grâce aux membres du Bureau qui m’ont soutenu indéfectiblement, et grâce à la fidèle amitié de tous les adhérents, parmi lesquels beaucoup d’anciens du village.

Ce service a été quelquefois exigeant pour moi, mais chacun a bien pu voir que je l’ai assuré aussi avec un grand plaisir. Et il m’a donné l’occasion de rester, beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé, en contact avec presque toute la population, même lorsqu’elle se renouvelait.

Au cœur de tout cela il y a eu, et il y a encore, l’amour de mon village…

Parce que mes parents me l’ont toujours fait apprécier.

Parce que j’y ai mille souvenirs d’enfance.

Parce que j’y ai passé des jours et des jours, au milieu de visages familiers,... goûtant ses trésors ou travaillant à les mettre en valeur.

Parce que c’est un microcosme passionnant, à partir duquel on peut découvrir les profondeurs de la terre (Géorama !)... et du ciel (même avec un grand C !).

Vive Culles-les-Roches ! Même après avoir beaucoup voyagé, cela reste pour moi « le plus beau pays du monde » !

Bernard Veaux


Témoignages d’école

Dans notre édition de juillet, nous évoquions la fermeture de l’école, en 1992. Nous avons contacté chacun des huit élèves de la dernière photo de classe publiée dans la même édition, sollicitant leur participation pour témoigner de cette époque. Plusieurs d’entre eux nous ont confié quelques souvenirs. Nous les remercions chaleureusement.

 

Mathilde Karpoff (1)

« 30 ans ! C’était il y a bien longtemps et les souvenirs sont difficiles à rassembler !

Je me souviens de l’élevage de grillons : pour le constituer, nous étions allés là où le Syndicat d’Initiative stockait du pain, à côté de la piscine. Les grillons affectionnaient tout particulièrement ces grands sacs de papier cartonné où ils trouvaient à manger en quantité. Il me semble aussi que nous avons eu des phasmes. Et en plus, des perruches installées dans l’entrée.

Je me souviens aussi des « images » que Carmen nous distribuait si  nous étions sages. 10 petites images permettaient d’avoir une grande image, et 10 grandes images devaient permettre d’avoir un poster. Je ne sais pas si quelqu’un a réussi à avoir un poster un jour ! L’une des collections d’images représentait des insectes, et j’affectionnais tout particulièrement un scarabée. »

 Emmanuel Desmartes (2)

« Cela fait déjà 30 ans ! Les souvenirs sont loin, mais il revient à ma mémoire quelques images des  années passées dans cette école :

Les ballons qui dévalaient la rue quand on jouait dans la cour, ou qui allaient dans le poulailler de Mme Griveaux, qui était juste derrière le muret. Il y avait aussi ce petit jardin à traverser pour aller en sport, dans le terrain sous l’école.

Des images des voyages, au Danemark : La belle cascade que j’ai faite dans les escaliers automatiques d’une gare, en changeant de train pour aller au pays du Lego. Mon sac à dos devait être plus lourd que moi ! La petite sirène, la soirée autour d’un feu de bois dans lequel nous faisions cuire des petits pains. Et puis, en Espagne, le défilé des pénitents, la chaleur, les gâteaux en pâte d’amande…

Le dernier jour d’école, Carmen nous a dédicacé chacun un livre, pour moi, c’était « la chouette Hulul ».

Bébert et Paulette n’ont plus eu besoin d’acheter des malabars (c’était mon passage obligé en rentrant à la maison !).

Il y eu ensuite bien des soirées dans cette ancienne salle de classe restée presque intacte, dont les moments magiques de la finale du mondial 98, et de la finale de l’Euro en compagnie des Roumains. »

 

Laurence Gressard (3)

« Carmen était une maîtresse super, qui nous a appris tellement de choses, aussi bien sur la nature que dans les matières scolaires. On observait les grenouilles, les chenilles qui se transforment en papillons…. Et nous avions même des grillons dans la classe. C’est comme ça qu’on apprend le mieux ! Nous avons fait aussi beaucoup de voyages : le Danemark, l’Espagne… Nous lui devons un grand merci pour toutes ces années d’école primaire ! »

 

Lucie Perrin (4)

« Pour la fermeture de l’école, je me souviens avoir fait des broches sur du « plastique fou ». On y avait dessiné des choses en rapport avec l’école, avec les dates d’ouverture et de fermeture. Quand on avait passé nos œuvres au four, l’ensemble avait rétréci (beaucoup !) et avait durci pour qu’on puisse y coller les attaches au dos. Je ne me souviens plus si on les avait données, vendues, gardées… mais c’était rigolo à faire et la transformation au four était étonnante. Le jour J, on avait relâché les bébés grillons qui étaient nés, un peu à notre insu (on a découvert ce jour-là que nos grillons avaient fait des bébés !). Pour la soirée festive, les enfants et leurs parents avaient offert à Carmen une jolie lampe artisanale et de nouvelles perruches qui sont restées mettre de l’animation dans le couloir longtemps après la fermeture de l’école ! » 


C'était en août...

20 août - SOIF ! Le tarot de l’eau

Le spectacle proposé par Culles-Initatives, à peine trois semaines après Destination Vacances, a été un succès et a réuni plus d'une cinquantaine de spectateurs au bord de l'étang de l'aire de Loisirs. Comme eux, Monique Desmartes et Ninette Gressard ont beaucoup apprécié.

Dès leur arrivée, invités à choisir une carte issue du tarot de Marseille, les spectateurs cheminaient ensuite agréablement à proximité de l’étang, à la recherche de la carte associée à la leur. Des cartes artistiquement créées, dans l'esprit de celles du tarot de Marseille par Nicolas Diaz pour « le tarot de l’eau ». Elles étaient toutes suspendues aux fils de cannes à pêche jalonnant le parcours qui se terminait oar la dégustation "en aveugle" de trois eaux différentes, qu'il fallait évaluer avant le début de la représentation.

Le spectacle proposé par Francine Vidal mêlait alors agréablement contes, savoirs techniques, anecdotes avec, en filigrane, les notes, tour à tour pétillantes ou délicates, de la clarinette d’Anne-Laure Quaglietti, la musicienne. Tout au long de cette représentation émaillée de détails locaux (les archives et le bulletin de Culles-Initiatives furent précieux !), il fut question de sources, de lavoirs, d'érosion, de voyage, de prince, d’amour, de sagesse…

Une soirée aux multiples facettes, à la louange de l’eau et de ses qualités premières, une soirée que l’ensemble du public conquis dégusta sans aucune modération !

Monique Desmartes

Pour ce spectacle de fin de journée, tout avait commencé le matin dès 8h. La veille, l'équipe de Culles-Initiatives avait démonté de grillage de protection et fait du ménage autour du conteneur de rangement. Sur place, Francine décrivait ses envies d'implantation par rapport au lieu. Chacun de ses spectacles prend en compte la personnalité de la ville, du village, de l'espace d'interprétation. A ses côtés Nicolas et Cyrille pour assurer la régie. Pendant toute la journée, ils vont installer, assembler, planter le décor. Un décor "maison"  fabriqué dans un esprit de récup : "un p'tit n'importe quoi peut faire beaucoup et en plus c'est rigolo". A noter enfin que les régisseurs avaient apporté des chaises personnalisées  porteuses de messages. Petite touche originale ! Mais leur travail n'était pas fini. Après le spectacle, pendant qu'une partie des spectateurs faisait honneur au buffet bien alléchant d'un pique-nique partagé, il leur fallait encore démonter, replier, ranger et charger tout le matériel qui devait resservir le lendemain pour une autre représentation à Jambles.

Janine Gressard


25 août - "Tout contre les bêtes"

Lieu insolite pour spectacle insolite : voilà qui donne le ton de cette soirée originale à l’initiative d’Elise et Laurent Bourtourault, qui accueillaient un très nombreux public entre les murs de leur cuvage de La Varenne pour un spectacle musical.

Marie Fraschina, maîtresse de cérémonie dans une parodie burlesque et tragi-comique d’un éloge des animaux en voie de disparition, était soutenue dans sa prestation par la contrebasse de Vincent Dumangin et l’accordéon d’Eric Bijon.

Tour à tour puissante, enjôleuse ou stridente, la voix de Marie explora un répertoire animalier des plus variés, allant des comptines décalées au répertoire lyrique, en passant par des chants plus populaires.

A l'heure d'un effondrement inquiétant de la biodiversité, ce spectacle décapant, souvent provoquant, suscita une belle ovation finale du public, applaudissements qui ne laissaient aucun doute quant à la qualité de cette représentation intitulée bien à propos "Tout contre les bêtes ».

Monique Desmartes


Lavoir de la Mouille

Chaque année une nouvelle étape est franchie dans la remise en état du lavoir de la Mouille.
En cette fin août, c'est un muret de soutènement qui a été réalisé en deux jours par une une équipe décidée sous la conduite de Philippe et la participation de Robert et Didier. Pour couler le béton dans les parpaings ferraillés des renforts avaient été sollicités. Matys, Cyriak et Pierre avaient répondu à l'appel. L'opération se déroulait tôt le matin pour éviter les grosses chaleurs encore présentes en cette fin d'été caniculaire.

Prochaine étape le crépi du mur après quoi il faudra envisager la réhabilitation de la canalisation du captage dans le cours de la Mouille puis la remise en eau de ce lavoir, élément important du petit patrimoine qu'il convient de préserver grâce à l'aide de la municipalité qui prend en charge le coût des matériaux.

26 août - Pique-nique partagé

Dès 16h, les amateurs de pétanque avaient pu faire quelques parties en attendant l'arrivée des convives venus partager un pique-nique dans le jardin de la cure. Une belle tablée !

29 août - AG Culture et Traditions

Au cours de son AG, l'association a établi le calendrier prévisionnel des activités prévues pour l’année scolaire 2022-2023 :

 

- Samedi 3 septembre : Sortie aux lacs de Laives.

- Dimanche 16 octobre matin : Initiation escalade à la falaise avec le club de Buxy.

- Samedi 5 novembre de 18h à 21h: Bal d’Halloween au caveau.

- Vendredi 11 novembre : Participation à la cérémonie

- Samedi 10 décembre après-midi au caveau: Marché de Noël, spectacle des enfants, venue du Père Noël, spectacle « Tous Azimuts » à Saint Vallier à 20h30 offert aux enfants par le Père-Noël.

- Samedi 7 janvier : Brûle sapin (parking sous la mairie)

- Samedi 25 février : Soirée jeux au caveau

- Samedi 18 mars : Carnaval

- Samedi 1 avril 16h: Chasse aux œufs

- Dimanche 13 mai : Tournoi amical de foot

- Vendredi 14 juillet : Fête des enfants : Pêche dans l’étang, jeux, repas partagé, feux d’artifices.

 

Contact : assocultureettradition@gmail.com ou 06 07 59 54 49



C'était tout début septembre...

Tournois de pétanque

"Une bien belle saison !" pouvait se réjouir Jacky Gaudillière, le président de Loisirs et Détente, à l'issue du dernier concours de pétanque de l'année. Ce dimanche 4 septembre, il avait encore réuni de très nombreux participants qui apprécient ces terrains, la plupart ombragés, l'esplanade arborée devant la nouvelle buvette et la convivialité de ce rendez-vous.

Photo de droite : sous l'œil attentif du président, Didier et Dominique attendent le tir de Guy. Leur triplette échouera (de justesse) au 3ème tour ! 



Un week-end peinture à Culles

Début juin, on pouvait croiser dans le village et alentours plusieurs peintres occupés à dessiner maisons ou paysages.
Fabien Palisse, chez qui ils se retrouvaient, explique :

"Ce weekend était organisé en l’honneur d’un ami commun récemment décédé, Géraud Dodinet, qui participait à des voyages comme celui-ci depuis plusieurs années. Nous étions tous de ses amis, et parmi nous, quelques-uns de ses anciens étudiants. Sa veuve était également présente. Nous avions fait nos études ensemble à Paris et il travaillait avec moi à l’école d’architecture de Clermont-Ferrand. Géraud était venu une bonne douzaine de fois à Culles".

 

Nous avons demandé à Fabien si ses amis accepteraient de partager avec nous quelques-uns des dessins réalisés à cette occasion car c'est plaisant de découvrir notre village autrement qu'en photographies. Ils ont eu la gentillesse d'accepter. Merci à eux !

Nous en publions ici quelques-uns pour vous mettre l'eau à la bouche !



A l'ombre du cèdre

L'un des attraits du "jardin de la cure", situé devant le caveau municipal, c'est le cèdre du Liban à l'ombre duquel a été construite la nouvelle buvette de Loisirs et Détente.

Cet arbre a été planté par Bernard Veaux et Jean-Pierre Revel peu après la création Syndicat d'initiative (ancêtre de notre association).

Savez-vous qu'il existe un lien entre cet arbre et Culles-les-Roches ?

Amaury Revel explique : "Le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle était Marguerite Dejussieu. Elle comptait dans ses lointains ancêtres le botaniste célèbre Bernard de Jussieu qui introduisit cet arbre en France en rapportant une pousse. Elle fut replantée à Paris dans le "Jardin du Roi" (aujourd'hui Jardin des plantes) et devint un arbre magnifique (photo ci-dessous) dont les graines permirent la multiplication.

 

Cette introduction donna lieu à de nombreuses légendes. Sur le site www.jardinsdefrance.org, Daniel Lejeune évoque en ces termes la véritable histoire :

 

L’introduction en France du Cedrus libani remonterait à 1735, grâce à la générosité de Sloanne, alors directeur des jardins de Kew. Bernard de Jussieu arrivant de Londres, aurait laissé tomber la précieuse potée qui se serait brisée sur le sol parisien, contraignant notre botaniste national à sacrifier son chapeau pour finir son retour au jardin du roi. La légende magnifia bien vite l’anecdote et l’on alla jusqu’à prétendre que le Cèdre de Jussieu avait été rapporté de Syrie dans un chapeau, Bernard de Jussieu s’étant privé d’eau pour l’arroser ! On raconta aussi que le cèdre de Jussieu n’avait pas été donné par les anglais mais qu’il leur avait

été (héroïquement ?) dérobé ! Nous étions à l’époque des corsaires…

En fait, Bernard de Jussieu rapporta non pas un, mais deux petits cèdres. Voici ce qu’en dit le botaniste Mérat : « Bernard de Jussieu, revenant du premier voyage qu'il fît en Angleterre, en apporta deux pieds dans un pot que, pour plus de sûreté, il conserva dans son chapeau pendant tout le voyage de Londres à Paris. Ils provenaient de ceux plantés en 1683 à Chelsea, près de Londres ».

D'autre part, on trouve en note dans les Eloges Historiques de Flourens, le témoignage suivant de Laurent de Jussieu, botaniste célèbre, et neveu de l'introducteur du Cèdre : « Je me souviens de lui avoir entendu dire qu'il avait rapporté de Londres dans son chapeau, un pot qui contenait deux pieds de Cèdre du Liban qui n'avait pas encore paru en France ».


Nids faits, nids à faire...

En levant la tête, on pouvait voir dans le bas du village quelques nids de pies. C'est habituel... Ce qui l'est moins c'est cet énorme nid de frelons asiatiques juché à la cime d'un très grand robinier difficile à atteindre pour les spécialistes qui sont intervenus.

Insectes beaucoup plus sympathiques, ces abeilles ont  fait leur nid dans le mur mais manifestement "ça dépasse" ! Eliane Maillé (qui s'y connait en apiculture) nous a expliqué que si les abeilles se tiennent à l'extérieur ce n'est pas par manque de place mais qu'il fait trop chaud à l'intérieur.


Photos du mois

Dialogue ou face-à-face ? On se demande. En tous cas si le chevreuil saisi par l'appareil photo d'Andrée est serein, le chamois qui a adopté notre village depuis maintenant deux mois semble interrogatif en fixant l'objectif de Pierre, une brindille entre les dents... "Qui c'est celui-là ?".

([ cliquez sur les photos pour les agrandir ]