Édition octobre 2022 - n° 97                                                                                                                      Prochaine édition début novembre 2022


Le calme avant la tempête ?

La parution un peu tardive de l'édition précédente de ce site avait permis d'évoquer les animations de début de mois : rentrée scolaire, fin des vendanges... Depuis il ne s'est pas passé grand chose de marquant dans le village.

A la Maison des initiatives se sont tenus les rendez-vous maintenant habituels (soirées jeux, anglais, club lecture). On peut signaler aussi les différents travaux qui se déroulent actuellement avec l'enfouissement des lignes dans le bas du village, les travaux qui se poursuivent au lavoir de la Mouille, dans l'ancienne école Jeanne d'Arc et ceux qui commencent dans la "maison de Georgette" (il faudra bien s'habituer à dire "la maison d'Augustin et Anastasia"...).

Le Conseil d'administration de Culles-Initiatives s'est réuni pour tirer le bilan (positif !) des animations estivales et commencer à réfléchir à celles de l'année prochaine ainsi qu'aux améliorations à apporter dans l'organisation et la constitution des équipes de bénévoles.

On espère pouvoir organiser bientôt une soirée projection collective avec les vidéos tournées fin juillet.

Ah oui... c'est à noter tout de même... la pluie est revenue !

Pas encore suffisamment pour remonter le niveau des nappes phréatiques. Le Mardéchon commence tout juste à recouler !

Beaucoup de calme donc... et pas de signe alarmant. Du moins au plan cullois !  Cela ne nous empêche pas d'ouvrir les yeux sur le reste de la planète pour se dire qu'à beaucoup d'endroits la tempête est déjà arrivée ou approche.

Nous vous souhaitons une bonne lecture !

L'équipe de Culles-Initiatives                  Photo Ollivier Cacaud


Au sommaire de cette édition n° 97 :

  • Soirées jeux
  • Club Lecture
  • Tea-Time !
  • Images de Saône-et-Loire
  • Programme octobre (suite)
  • Soirée Contes & Soupes

 

  • Lavoir de la Mouille
  • "Ces chênes qu'on abat"
  • Enfouissez !
  • A l'ombre du cèdre (suite)
  • Numériser
  • Cassettes vidéo ?

 

  • Edito bulletin avril 68
  • Toponymie
  • Je m'appelle Jean Pierson
  • Maquis dans les bois de Culles
  • Photos du mois


On vous attend à la Maison des Initiatives !

Ces différentes activités commencent à prendre leur rythme de croisière avec les participants et participantes habituelles. Vous êtes cordialement invités à les rejoindre pour ces rendez-vous sympathiques. N'hésitez pas !

Soirées jeux : 8 et 22 octobre à 20 h 30 

Les soirées jeux sont plutôt tournées vers les jeux collectifs mais on peut aussi pratiquer ce jeu d'origine indienne ou birman. Le carrom se joue sur ce beau plateau et nécessite pas mal d'adresse !

Club lecture : 8 octobre à 17 h

Connaissez-vous le jeu de Go ? Le plus ancien jeu de stratégie. Des règles simples mais des possibilités infinies.Gilles Valentin-Smith propose une séance découverte.

Intéressé(e) > 06 14 26 86 56

Tea-Time ! Lundi 3 à 17h30

A consulter ou emprunter les revues "Maisons paysannes de France" et "Images de Saône-et-Loire". Les sujets traités gardent leur intérêt longtemps après leur parution !



Ce sera aussi en octobre...

  • Samedi 22 octobre : la municipalité organise son traditionnel repas des aînés au caveau municipal.

Seule la moitié des femmes concernée ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. Pourtant, 1 femme sur 8 risque d’être touchée. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas ! Simple et 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans. 



Dimanche 16 octobre matin - Escalade

Culture et Traditions propose une initiation escalade à la falaise avec le club de d’escalade de Buxy une journée d’initiation à l’escalade

Mur d’escalade de Culles-Les-Roches

 

9h-12h : Escalade réservée aux habitants de Culles

12h-13h30 : Pique-nique partagé ouvert à tous

13h30-16h30 : Escalade ouverte à tous

GRATUIT

Prêt  de matériel, prévoir casques (de vélo) et chaussons d’escalade si vous avez.

Inscription souhaitée : 06 07 59 54 49

assocultureettradition@gmail.com

 

Escalade ?



Ce sera plus tard....

... Mais vous pouvez déjà noter dans votre agenda (2023) le retour de la soirée "Contes & Soupes" après les annulations liées à la pandémie.

Le samedi 21 janvier au caveau, nous accueillerons la conteuse Emmanuelle Liéby pour un spectacle conté tout public (à partir de 12 ans).

Ce sera l'occasion de retrouver "Shéhérazade pour mille et une nuits" avant de partager les soupes préparées par Culles-Initiatives, peut-être en "faisant chabrot" pour marquer ce jour de Saint Vincent !


C'était en septembre...

Lavoir de la Mouille (suite)


"Ces chênes qu'on abat"

C'est le titre d'un livre d'André Malraux consacré au général de Gaulle mais nous ne faisons que l'emprunter pour légender cette photo qui illustre les dégâts faits dans le bois de Culles par le dernier coup de vent. La chute de ce chêne nécessite un peu plus de moyens qu'un coup de scie pour libérer le passage.

Dans le quartier des plantes, les travaux dans l'ancienne école ►
Jeanne d'Arc avancent avec la réfection des toitures.

Nouvelle étape du côté du lavoir de la Mouille.

Après la construction d'un mur de soutènement (voir édition précédente) cette nouvelle tranche de travail consistait à terrasser la partie haute du terrain en vue d'y planter trois arbres à l'automne et d'y installer une table pique nique à la belle saison.

Il reste encore à refaire la canalisation et la prise d'eau sur le ruisseau puis tester l’étanchéité du bassin. Le lieu va redevenir très sympa !




Enfouissez, enfouissez !

L'enfouissement des réseaux électrique et téléphonique a eu lieu il y a bien longtemps en haut du village. Une deuxième tranche avait permis de supprimer une partie des pylônes dans le bas du village. Les travaux ont commencé chemin de la Mouille et au carrefour de la route de la forêt.

Ils devraient durer quelques mois mais, en matière d'esthétique, le jeu en vaut vraiment la chandelle !


A l'ombre du cèdre (suite)

Le mois dernier, nous avons évoqué le grand cèdre qui agrémente le "jardin de la cure" et sa plantation. Nous indiquions comme date "les débuts du syndicat d'initiative" sans plus de précision.

 

Une plongée dans les collections du bulletin nous a permis d'en savoir plus...

Dans le bulletin n°5 de mars 1967, l'éditorial aborde la question des aménagements autour de l'église et la question de ce jardin. On peut lire : "Ne serait-il pas possible de profiter d’une certaine façon du magnifique point de vue obtenu depuis les terrasses du jardin de la cure ? Grâce à l’amabilité de la municipalité, de l’évêché et de Monsieur le Curé, un accord a pu intervenir, mettant à la disposition du public le jardin inférieur de la cure. Cette année verra se mettre en place progressivement un aménagement de cette terrasse : déjà plusieurs arbres décoratifs y ont été plantés et l’on ne désespère pas d’y voir même quelques fleurs cette année. Nous pensons que les amis et les habitants de Culles-les-Roches pourront profiter de ces nouvelles dispositions et nous aideront, dans leur intérêt, à bien mettre en valeur ce terrain : toutes suggestions utiles seront d’ailleurs les bienvenues."

 

Si on se réfère aux annales publiées dans le bulletin suivant (n°8 - avril 68) ces plantations ont eu lieu en janvier 67. Dans une carte postale publiée par notre association, une vignette montrait le cèdre encore jeune... Beaucoup moins imposant qu'aujourd'hui !

Nous avons également retrouvé le plan fait par Bernard Veaux pour aménager cet espace et commander les arbres. Avec une prudente "marge de sécurité" de 50 F le budget représentait "25 000 anciens francs". Des éléments intéressants qui confirment que l'aménagement d'un village "ça ne se fait pas tout seul" !


Une collection unique

Cette évocation de nos archives est une fois de plus l'occasion d'attirer l'attention sur les richesses qu'elles contiennent et notamment la collection de bulletins qui, sans interruption depuis 1965, jalonnent et documentent l'évolution de la commune tout en s'intéressant à l'histoire ancienne, la toponymie, la géologie, le patrimoine, etc. etc. Ci-dessous la couverture du bulletin n°8 et les deux premières pages.


Numériser !

Nous en parlons depuis longtemps mais il est temps de trouver des solutions pour numériser ces archives pour les rendre disponibles et partageables. Nos expositions et Géorama pourraient trouver également un public plus large. Il y a aussi des centaines de diapos, de photographies et des documents sonores qui gagneraient également à être conservés sous cette forme.

Avec la Maison des Initiatives, nous avons trouvé une solution pour abriter nos archives physiquement et un lieu de travail.

La nouvelle étape consiste à trouver les moyens de lancer le chantier de numérisation. Affaire à suivre !

 

Cassettes vidéo ?
Le matériel audiovisuel a évolué et maintenant les "smartphones" savent tout faire...

Sur certaines photos on voit des Cullois ou des Culloises en train de filmer avec un caméscope. Si vous avez tourné des images lors d’événements organisés au village il est peut être encore temps de les sauvegarder sur autre chose que leur support magnétique actuel dont on s'aperçoit aujourd’hui qu'il est très fragile.

 

Si c'est le cas, nous vous invitons à nous contacter rapidement > culles-initiatives@culles-les-roches.com 



Je m'appelle Jean Pierson...

Lors de la balade théâtralisée de l'été, parmi les nombreuses saynètes, l'une d'entre-elles évoquait la figure du résistant Jean Pierson. Pour ceux que cela intéresse voici le texte de cette scène fictive mais basée sur la réalité historique. Seul changement : la Traction Avant de Guy Bosquet-Mathieu était tombée en panne la veille. Il avait pu la faire remorquer jusqu'à Culles mais elle ne pouvait pas rouler comme prévu.

[ Sur la photo, devant la cabane de chasse : Yves, Bertrand, Martine et Guy ]

 

28 mars 1944. Dans les bois de Culles, un groupe avance à travers les taillis quand il est arrêté par deux maquisards.

Martine : "Qu’est-ce que c’est que ce bruit ! Il va falloir être plus discrets car les Boches ne sont pas loin ! Quand on faisait traverser la ligne de démarcation on aurait été pris tout de suite si on faisait autant de barouf ! Vous avez le mot de passe ??? Ceux qui ne l’ont pas, on va vous bander les yeux pour vous amener au chef. Les autres vous guideront.  Et on y va en silence !"

Après une centaine de mètres sur le chemin, ils arrivent au PC du camp. A proximité stationne une Traction Avant Citroën. Dès que le groupe arrive à proximité, on retire les bandeaux. Martine va voir derrière la bicoque et revient : "C’est bon, le chef est là... On l'appelle Sarcelle".

Elle fait avancer le groupe. Le chef est installé devant une table de fortune, en train de nettoyer son pistolet Mauser. La pipe au bec, il est habillé normalement avec une chemise blanche en grosse toile. Une carte d’état-major crayonnée est affichée.

"Alors comme ça vous voulez nous rejoindre plutôt que d'aller au STO ! Vous me direz, mieux vaut tard que jamais ! Vous avez de la chance, on va pouvoir vous équiper avec le matériel qu'on a pris aux Boches quand on a attaqué le camp d'internement de La Guiche la semaine dernière. Un sacré coup qui nous a permis de libérer 21 prisonniers et de récupérer pas mal d’armes ! On va vous trouver des habits plus adaptés que ces tenues de congés payés !"

Sarcelle se lève et poursuit en désignant des arrivants : "Vous, les cinq, vous irez rejoindre le groupe de Titine à la cadole à Moreau. N'allez pas traîner à la ferme de la Sachette ou alors juste pour récupérer du pain quand l’Yvette et sa mère font une fournée. J’insiste car la ferme est visible de la route !"

Sarcelle en désigne d’autres en les séparant du groupe : "Toi, toi, toi et toi… Non pas toi, toi ! vous allez directement au Camp des loups à Collonge. On prévoit des coups de main sur l'usine Schneider au Creusot et on a besoin de costauds… Les autres, vous avez besoin d'entrainement et resterez ici avec moi à Fontenottes. Les baraques sont plus bas, pas loin de la source. A Culles, on doit encore faire sauter les pylônes électriques... Et y a aussi un parachutage prévu sur l’Outin, au-dessus de la Chaume. On planquera les containers à la Plâtrière.

A tous, je vous rappelle que les Boches ne sont pas loin. La station radar de Montagny n'est qu'à trois kilomètres. Les Allemands circulent sur les routes principales... mais ils ne se risquent pas trop par ici, dans les bois de Culles. De toute façon on les verrait venir ! On a des postes de guet vers Rimont, au Thil et au mont Bouzu avec des fusées paragrêle pour prévenir. On a même installé une ligne téléphonique… Ca serait portable et sans fil, ce serait plus commode ! (il actionne la dynamo).

Allo, c’est Sarcelle ! …  Non, rien de spécial...   oui…    Aïe !...     Ah !  Ah...  Bon on va essayer !"

Se tournant vers Hector qui attend à côté de la Traction  : "Hector ! Y’a du changement ! On vient de me dire que cinq gars se sont fait alpaguer par les Allemands après avoir saboté la centrale électrique de la Boulaye et qu'ils les emmènent à Chalon."

Sarcelle regarde la carte puis décide : "Allez zou ! On y va...  On doit pouvoir les intercepter à Granges… C'est la route normale... Paulo et moi on part avec la Juvaquatre. On prendra Bob et Jeannot au passage. Hector, tu prends ta Traction… On va les récupérer les gars ! "

Hector monte dans la Traction qui démarre… Le chef fait le tour de la table et s’approche des spectateurs.

"Nous sommes le 28 mars 1944. Les choses ne vont pas se passer comme prévu ! La traction d’Hector va tomber en panne d’essence. Nous on va continuer seuls et essayer d’intercepter le camion à différentes reprises sans succès puis on va repartir vers le Creusot. A la sortie de Moroges, on tombe sur un barrage allemand. La Juvaquatre freine mal, il est trop tard pour faire demi-tour. On n’a pas le choix. On quitte la voiture pour engager le combat, un combat inégal.

Bob est blessé à la gorge. Avec Paulo qui le soutient ils arrivent à s’échapper en étant protégés par les tirs de Jeannot qui avait sauté dans le fossé. Quand il aura épuisé les munitions de sa mitraillette il sera fait prisonnier, conduit à Chalon, torturé par la Gestapo puis envoyé en camp de concentration. Jeannot s’appelait Jean Tortiller. Il avait 17 ans.

Le chef retourne derrière la table pour chercher un sac et reprend : C’est impossible que je vous raconte cela. En effet, j’ai été tué sur le coup dès les premiers coups de feu… Je ne connaîtrai pas la libération pour laquelle j’ai lutté très tôt ni ce que deviendront mes camarades du maquis que j’ai créé. A l’annonce de ma mort, les résistants vont en changer le nom. « Le camp des loups » va devenir « Camp Jean Pierson », mon vrai nom, en hommage au combattant et à l’homme que j’étais.

Mais vous en saurez un peu plus en lisant ce papier." Il tend une pile au guide qui fait passer les feuilles.

"Vous avez maintenant un rendez-vous, plus rigolo, en… 1967. Alors je vous invite à poursuivre ce voyage !"

Pour ne pas allonger le temps de la balade théâtralisée, nous n’avons fait qu’évoquer rapidement, dans cette scène fictive, la présence de maquisards FTP dans les bois de Culles ainsi que la figure de Jean Pierson et celle de Jean Tortiller. Mais un autre maquis s’installa à Fontenottes à l’été 44.

Les spectateurs se virent remettre un document succinct qui complétait ce qu'ils avaient entendu et que nous reproduisons ci-dessous. Et il y aurait encore beaucoup de choses à raconter ! La documentation citée dans les sources peut être empruntée à la Maison des initiatives.

 

Des maquis dans les bois de Culles

Le vrai nom de Sarcelle, c'est Jean Pierson. Bien bâti, ce sportif de 37 ans, natif de Saint-Désert, travaille chez les uns et les autres comme « homme à tout faire ». Habitant Fley, il s'est engagé très tôt dans la résistance, à visage découvert, et a rapidement été recherché comme terroriste par la police vichyste. Politiquement, il est plutôt anarchiste et s’est fait renvoyer des usines Schneider pour ses idées révolutionnaires. Bien que n’appartenant pas au Parti communiste, il est, avec Gaston Duboisset, à l'origine d'un groupe FTP, Francs-Tireurs et Partisans, début 1943. Il a recruté des jeunes de Germagny, Fley, Bissy. Parmi eux Jean Tortiller, dont la famille a vécu un temps à Culles, et qui n'a que 16 ans. 

Quand le nombre de volontaires augmentera, ce groupe se fixera à Collonge-en-Charolais, dans les bois de Maranges, à côté de Genouilly, mais en attendant, déménage régulièrement. 

Les bois de Culles représentent un abri sûr, à l'écart des grands axes de circulation. Les maquisards s’installeront vers la Sachette, à Champagne, dans les carrières et aussi à Fontenottes. Un lieu intéressant en raison de la présence d'une source permanente...  

En juillet 1944, on trouvera au même emplacement d’autres maquisards : deux cents combattants de la compagnie Bretagne, appartenant au maquis créé par le capitaine Drillien autour de Saint-Gengoux. D'obédience gaulliste, organisé militairement, ce maquis était devenu tellement gros qu'il avait fallu le scinder en plusieurs compagnies, dont la compagnie Bretagne qui participera à la libération de Chalon-sur-Saône le 5 septembre 1944.

L'installation à Fontenottes ne dura que deux mois mais fut spectaculaire avec la construction de baraques, d'un garage à motos, le stationnement de plusieurs camions cachés sous les arbres le long de ce chemin, l'organisation d'exercices dans les prairies voisines... Et la participation à de nombreux coups de main contre les Allemands. Comme d’autres jeunes Cullois, notre doyen de 99 ans, Marcel Bochot, a fait partie de ce maquis de l’Armée Secrète.

Après-guerre, avec son ami Paulo – Paul Pisseloup de son vrai nom – Jean Tortiller qui a survécu de justesse au camp de concentration de Neuengamme, tiendra à perpétuer le souvenir de Jean Pierson, des sept maquisards du Camp des loups assassinés le 27 mai 44 et des autres résistants et victimes du nazisme. Il interviendra dans les lycées et continuera de témoigner jusqu'à sa mort à 95 ans à Germagny, il y a juste un an.

Alors, quand vous passerez devant le monument de Collonge ou à Moroges, devant la stèle qui marque le sacrifice de Jean Pierson, nous espérons que vous aurez une pensée pour ces hommes et femmes qui se sont dressés contre le fascisme et pour la liberté…

 

[ Photo : Jean Pierson, Jean-Marie Baudras, Paul Pisseloup ]

 

Merci à :

Jean-Yves Boursier et Jean Tortiller rencontrés longuement avant leurs décès respectifs

Yvette Gressard, Jacky Daudey, Marcel Bochot, Bernard Veaux, Chantal Thévenon pour leurs témoignages ou documents

Yves Sabre, président du Comité Jean Pierson

Martine Frost, Guy Bosquet-Matthieu et Yves pour la participation à la balade théâtralisée avec la Traction Avant Citroën

Alain Amiot pour son investissement avant d’attraper le covid juste avant l’événement

Philippe Hartman, président du Musée du Souvenir du combattant de Chalon pour le prêt de certains objets

Société de chasse de Culles-les-Roches

Sources documentaires :

Jean-Yves Boursier – Chroniques du maquis (1943-1944) - FTP du camp Jean Pierson et d'ailleurs

Robert Chantin – Itinéraires croisés de deux amis résistants de Saône-et-Loire - Paul Pisseloup, Jean Tortiller

Lieutenant François – De Saint-Gengoux à Chalon-sur-Saône avec le maquis

Documentaire avec Jean Tortiller « La vie extraordinaire d’un homme ordinaire » https://youtu.be/gopW-97SQnY


Photos du mois

 Celle d'Andrée où les deux vendangeuses semblent flotter sur les vignes... et celle de Monique qui a capturé ce ciel ou la pleine lune à l'air d'avoir bien du mal à se faire une petite place...